F.A.Q.

Quel matériel est utilisé pour les prises de vues?

Toutes ces photos sont des diapositives à l'origine (j'ai utilisé le Kodachrome 64 pendant de longues années, j'utilise maintenant de plus en plus les Fuji Sensia II100 et Kodak Elite II 100) puis numérisées sur PhotoCD Kodak.

Elles ont été prises pour la quasi totalité avec des boîtiers reflex 24X36, (Minolta SRT101b au début il y a de nombreuses années, ensuite Minolta X500 à partir de 1984 (2 boitiers) et pendant longtemps (et encore parfois aujourd'hui), puis depuis 1994 avec un Canon EOS 500, autofocus, compact et très léger, ce qui permet de n'utiliser qu'une seule main pour photographier, avantage non négligeable surtout en monoplace en montagne ! ). J'ai acheté en 1999 le nouvel EOS 300 aussi compact et léger que le 500, mais qui possède un testeur de profondeur de champ, fonction très utile en photographie générale. J’ai aussi un EOS50, très agréable à utiliser.

Quelques images ont été faites avec un compact Nikon AF600, que j'ai toujours avec moi en vol, mais dont l'objectif de 28mm, bien qu'excellent pour un compact, ne rivalise pas avec un bon objectif à focale fixe pour reflex (problème de vignettage essentiellement).Autre compact, j'ai aussi un Olympus mju-II, dont le 35mm est vraiment excellent (en plus il ouvre à f/2,8 ce qui est rare pour un compact de ce prix) mais dont l'autofocus pédale lamentablement dans la choucroute derrière une verrière (pourtant c'est un système actif comme celui du Nikon AF600) et comme on ne peux pas le bloquer sur l'infini, il est inutilisable en vol, mais c'est un super bloc-notes pour la photo courante : les photos après atterrissage aux vaches en competition sont faites soit avec l'AF600 soit avec le mju-II.

Depuis 2005, avec la sortie de l'EOS350D puis de l'EOS400D, Canon (et Nikon avec le D70) ont mis sur le marché des boitiers reflex numériques abordables : ils ne sont pas parfaits, surtout dans le traitement des hautes lumières (ciels "percés"), mais ils font quand même d'excellentes photos. Le principal défaut est la petite taille du capteur qui revient à multiplier la focale des objectifs utilisés par 1,6 : adieux grands angulaires et autres fish-eyes tellement utiles en photo de paysages en général et photo aérienne en particulier. La solution est le boitier Canon EOS5D qui utilise un capteur "plein format" 24x36 qui ne modifie pas l’angle de champ des objectifs : j’en ai acheté un au printemps 2008 et c’est vraiment un boitier fantastique, nettement supérieur à ce que l’on pouvait obtenir en argentique.

Les compacts numériques ont longtemps été sans aucun intérêt, prix exhorbitant et qualité douteuse (en fait c'était plus des périphériques informatiques que des appareils photo). Il existe depuis 2006 des compacts numériques de coût abordable (200 à 300€) avec des caractéristiques intéressantes, en particulier stabilisateur d'images et zoom grand angle commençant à une focale équivalente à 25mm en 24x36 comme la série des Lumix FX de Panasonic (avec un objectif estampillé Leica) ou le Canon Ixus 850 IS, ce dernier présentant l'immense avantage d'avoir un viseur optique et donc d'être utilisable en plein soleil sans devoir cadrer au jugé car on ne voit rien en pleine lumière sur l'écran arrière de ces appareils. En 2008, Panasonic à sorti des petits Lumix équipés d’un zoom commençant à 25mm et faisant aussi de la video HD : les performances en basse lumière ne sont pas encore terribles (le capteur est minuscule donc il y a beaucoup plus de bruit que sur un reflex où le capteur est bien plus grand), par contre pour des paysages ensoleillés les résultats sont remarquables et permettent des tirages A4 et A3 sans problème, et les résultats obtenus en video HD sont vraiment remarquables, plus besoin de camescope !.

Comment l'appareil est il fixé sur le planeur?
 
 

Les prises de vues de villes ou de paysages où l'on voit toujours le bout de l'aile gauche du planeur sont faites avec l'appareil fixé sur une équerre à l'intérieur de la verrière. C'est un Minolta X500 équipé d'un 45mm ou un Pentax MX équipé du tout petit 40mm f/2,8 de Pentax.

Les prises de vues avec appareil en bout d'aile ou en haut de dérive sont faites avec le boîtier fixé sur une équerre en alu elle même fixée sur un support moulé en stratifié verre-époxy sur le planeur, le déclenchement étant assuré par un fil électrique scotché sous l'aile ou sous le fuselage. Il faut un boîtier motorisé avec prise pour déclencheur électrique : j'ai utilisé les Minolta X500 avec un winder, c'était gros et lourd, maintenant j'utilise le Canon EOS500 qui ne craint plus rien et sur lequel je peux monter des vieux (mais bons) objectifs Pentax Takumar à vis, les très compacts Olympus Zuiko ou mon fish-eye russe Zenitar avec une bague d'adaptation.

Les posters "rendent" ils aussi bien que les photos vues à l'écran?

Les posters sont des agrandissements faits à partir des diapositives originales par un des meilleurs laboratoires industriels de France : non seulement le contraste est aussi bon que celui des images affichées à l'écran, mais la définition est bien meilleure. En effet, pour diminuer les temps d'affichage par internet, les fichiers mis sur le site web sont des fichiers compressés (.jpeg) avec un taux de compression élevé d'où une perte de qualité sensible, sans parler de la résolution de l'écran qui n'est que de 72 points par pouce (dpi) : en pratique, par exemple sur la photo A01 on lit parfaitement l'immatriculation du fuselage du planeur sur un poster, ce qui n'est pas le cas sur votre écran. De même sur la photo A05, sur un poster non seulement on reconnait facilement que le planeur est un LS1, mais en plus on arrive à lire son numéro de concours!

 


 

Pour plus de précisions, n'hésitez pas à me contacter par e-mail: hugues.beslier@numericable.fr

20 Février, 2010